Carnet de note d'Ildaeru

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Lorsqu'elle ouvrira le carnet de notes d'Ildaeru, Xiobë pourra se rendre compte que le tout est impeccablement structuré. Elle les a visiblement recopiées pour consultation ultérieure, et le tout est divisé en thématiques : Ancres spirituelles, invocations daedriques, portails, observations, calculs et tracés.

Évidemment un préambule met en contexte de la nécessité des travaux annotés, ayant commencé par les travaux de Vorar Telvanni lui-même, qui cherchait à invoquer un tome-carapace qui l'a aidé à survivre pendant presque une décennie en Apocrypha.

Ildaeru aura complété ces travaux, faisant appel à ses connaissances dans l'art des rituels et des invocations, ainsi qu'à des séries de calculs poussés permettant d'établir des périmètres de protection serrés. Elle avoue qu'en Apocrypha, elle a beaucoup suivi le fameux tome-carapace, armée de son bourdon et d'une bonne quantité de billes d'invocation daedrique, lui ayant permis d'invoquer faucheclans et crépuscules ailés afin de l'aider dans des combats contre des engeances de Vaermina ayant fait intrusion dans le plan d'Hermaeus Mora.

Elle y relate la difficulté à résister à la curiosité de fouiner dans les livres omniprésents. Y raconte aussi son combat contre pas loin d'une douzaine de daedras, où elle a mis à profit ses billes, ainsi que ses propres capacités à maîtriser l'aether pur, retournant des volées de flèches à leur envoyeur. Des combats marqués par la ruse et l'astuce, ainsi qu'une grande dose d'adaptation.
Ayant eu accès à Vorar précédement à son départ, elle se sera basée sur les principes d'ancres spirituelles afin de détecter des traces de son anima pour l'y retrouver. Le pauvre Capitaine aura subi une décorporation et il importait de ramener son anima à son corps.

Bien que loin de la situation de Jvollnir, le principe d'ancrage spirituel, à condition de posséder un objet permettant d'avoir accès à des traces de son anima, accompagné de lentilles dissociatives de flux aura été un bon succès pour l'enchanteresse.

Les pages concernant les portails et les calculs sont précises et détaillées, permettant de les reprendre afin d'ouvrir une brèche menant en lieu sécuritaire.

De nombreuses observations et mises en garde accompagnent le tout, tant de mesures de sécurité, que d'autres destinées à se raccrocher à Nirn, ainsi que quelques protocoles destinés à se remettre en phase avec le plan mortel. Ceux-ci allant de la méditation active à la stimulation sensorielle, en passant par l'utilisation de supports destinés à recevoir les stimulis résiduels. Toutefois, il est noté que les résidus d'Apocrypha s'accrochent tels l'encre au papier, tâchent l'anima et que ce n'est qu'avec le temps, de nombreuses séances et une forte volonté qu'ils finissent par s'estomper. Elle y mentionne cependant que le résiduel n'est pas aussi intense et désagréable que celui d'Havreglace qui, pour des incursions de quelques heures, mettent des mois à disparaître, principalement le Froid. Et les relents bien moins addictifs que les "poches" de Sanghin. Selon ses notes, Hermaeus Mora ne cherchant guère à interagir avec les mortels, son plan ne cherche à rester avec eux. L'on parle plutôt de traumatisme psychologique relié aux visions d'horreur des profondeurs et des savoirs interdits découverts que l'on dit impossibles à oublier.