Dame Reylïn,

j'aimerais tout d'abord vous remercier, je ne saurais savoir dans quelle circonstance vous lirez celle-ci mais je serais surement mort ou bien démens.
Le soutient que votre simple présence a eu sur ma psyché aura été d'une très grande aide dans l'acceptation de mon trépas proche.
Malgré le bonheur que de vous avoir à mes côtés pour mes derniers instants je ne puis m'empêcher d'éprouver de la honte, la honte de n'avoir pu tenir parole.
Après notre discussion dans l'auberge, après votre aveu d'ambition et avant de me faire blesser, je m'étais juré de me dédier à votre cause corps et âme.
Malheureusement la mort elle-même m'empêchera de tenir ce voeu qui m'est si cher désormais. Un guerrier ne devrait-il pas être fier de voir son serment rompu par la mort elle-même ?
Je n'ai pas eu le courage de vous avouer mes sentiments de mon vivant alors je le ferais dans cette lettre, pardonner ma couardise, mon maniement des mots et similaires à celui de la magie et vous avez été témoin de mon inaptitude dans ce domaine.
Dès le moment où je vous ai aperçu sur les quais du Cénacle mon coeur s'est serré et cela jusqu'à la dernière fois où je croiserai votre regard à travers les barreaux de ma cellule.

Je vous aime Dame Reylïn.

J'implore chaque divin et chaque prince de ne pas vous faire du mal quoi que je devienne.

Farvym Relarys.