Plus je relis nos rapports d'expérimentations, plus le nombre d'interrogations ne cessent de croître, au point que le besoin de coucher tout cela noir sur blanc s'impose pour essayer d'en comprendre le déroulement. 

Il y a quelques mois, Iverault a senti une perturbation au sein de flux d'Ether, remontant à la source, il se confronte à une créature similaire à un élémentaire de terre. Après l'avoir annihilé, il découvre une pierre étrange, dont émane une aura fort déplaisante. Au cours de notre enquête nous découvrons :[/size]

- Sur Némie : un appétit vorace pour la lumière et l'Ether, la présence de plomb et de mercure dans sa composition, elle n'a pas besoin d'un incubateur pour se développer mais juste d'une source d'Ether, qu'elle mute en bête imposante et que des glyphes apparaissent sur son corps.

- Dans le Thanalan, l'emplacement d'origine du problème :deux corps et un crapaud géant ayant des cousines de Némie en eux, que les défunts étaient des occultistes faisant des recherches sur la civilisation Belah'dienne, ils étaient trois, donc un à disparu.

A partir de ceci que puis-je en déduire : 
- La sorte d'élémentaire de terre, est-il la base, ce qui a permis à Némie et ses sœurs de « naitre » ?
Dans les trois autres cas, nous avons découvert une plante a un stade plus avancé de son évolution, et non un « embryon ». Mais cela ne constitue pas une preuve évidente, il pourrait aussi bien s'agir d'une expérience peut concluante pour savoir comment faire croître et prospérer les Némies. 

A défaut de certitude, il faut bien construire sa pensée sur une base, alors je vais opter pour l'élémentaire comme « le parent », les responsables ont ensuite récupéré les pierres, et les ont placées dans des incubateurs.
La découverte de Némie par Iverault peut laisser entendre qu'une partie de leur œuvre a échappé à leur contrôle. (Ce n'est qu'une supposition.) 

Mais pourquoi avoir employé des « porteurs » ? Cela sous-entend t-il une méconnaissance des capacités de la plante ?
En effet, l'expérience d'Iverault a prouvé l'inutilité d'un placer la plante dans un lieu chaud et douillet, il suffit juste de lui offrir une bonne quantité d'Ether et la Némie croît.Cependant en présence d'Ether pur, la plante grandi vite et devient rapidement incontrôlable, tandis que dans un hôte, la croissance se fait plus lentement.
Pourquoi avoir cousu les lèvres des victimes ayant hébergés les cousines de Némie ? Est ce le propre du rituel, ou pour une autre raison. (il va me falloir trouver des ouvrages parlant de sortilèges demandant de tels actes)
Pourquoi avoir abandonné les corps : les avons-nous dérangés dans leur tâche, les poussant à fuir, ou ont-ils laissé les réceptacles dans le but que « l'épidémie » s'étende peu à peu ?
Je n'ai à ce stade de mes investigations aucune idée de la voie juste à choisir. Toutefois ces interrogations ne sont pas fondamentales et ne m'empêchent pas de poursuivre. 

Pour en revenir aux occultistes, pourquoi n'avons-nous pas trois corps, qu'est-il arrivé à Béranger ?Pour le moment j'ai trois options :

La croissance de la plante a été plus rapide chez lui (qui sait les Elézens ont-ils un meilleur potentiel énergétique que les Hyurs), ayant épuisée les ressources vitales de son hôte, elle a cherché un nouvel abri, il se peut que le crapaud géant fut ce réceptacle ? Il s'agit d'une possibilité, mais je crois que nous aurions au moins du découvrir des restes (des ossements, des vêtements, …), ou le corps ne fut pas placé au même endroit. (Ce qui pourrait concorder avec l'idée de faire naître une épidémie, en le mettant dans un autre lieu, cela augmente les chances.)

2) Il a assisté au triste sort de ses compagnons, mais à l'inverse d'eux, il a réussi à s'échapper et il se terre à présent quelques part, terrorisé. Je doute de cette hypothèse, toutefois il sera toujours intéressant de vérifier à la guilde des occultistes afin de savoir s'ils ont des nouvelles (en gardant à l'esprit qu'ils pourraient très bien en avoir et ne pas nous les donner) et/ou allez voir ses proches.

 3) Béranger est l'un des instigateurs, ou le seul. Cela l'avenir nous le dira. D'ailleurs il me faudra garder à l'esprit ce fameux professeur Vandenberg expert en savoir Belah'dien. Il peut aussi être de la partie. Si nous le trouvons au camp des Os desséchés il faudra que je reste sur mes gardes. (Peut-être allez déjà faire un tour dans Ul'dah, pour rencontrer des personnes le connaissant pour en apprendre plus sur lui.)

J'ai pu réunir quelques vagues notion sur la civilisation Belad'hienne, il faudra toutefois parler avec un vrai connaisseur (autant que possible pas le professeur Vandenberg, du moins tant que son innocence dans les événements actuels n'est pas prouvé).  

Selon les théories, soit la fondation de Belad'hia serait le fait des survivants de Mhach (des mages noirs), soit de Lalafells. La ruine la mieux conservée de cette époque est le temple de Qarn, même si sa construction fut antérieur à celle de la cité. Il semble qu'Azeyma soit une déité assez importante au sein de cette culture. La chute du sultanat semble dû aux mésententes entre les deux fils du précédent dirigeant. Leur querelle scinda la population en deux clans, l'un fonda Sil'dih et l'autre Ul'dah. Le conflit aurait pu durer si Sil'dih n'avait utiliser d'une ténébreuse magie pour transformer les soldat trépassés en zombie (cette pratique douteuse des art magiques donne un aval à la théorie sur les survivants de Mhach en tant que fondateurs). Comme cela arrive souvent à des abrutis jouant avec des pouvoir les dépassant, leur belle trouvaille se retourna contre eux quand ils perdirent le contrôle de leur armée de cadavres ambulants. Ul'dah en profita pour raser la cité. Ainsi nous pouvons profiter de nos jours, de belles ruines peuplées de zombies.  



Dernier point, la glyphe, bien qu'il fut assez aisé de comprendre son utilité première, il reste beaucoup de questionnement quand à la manière dont elle apparaît ainsi que sur l'énigme des A, et de la dernière rune. 

Comment se fait-il que nous n'ayons point remarqué ce glyphe sur le crapaud géant et les deux corps, l'évolution de la plante n'était pas assez importante ?
Pour le crapaud géant je peux s'expliquer cela par le fait qu'il n'était pas mort, mes expérimentations ont prouvé que seul un cobaye défunt tolérait la pression magique du motif.Par contre pour les deux cadavres...notre arrivée et le fait que nous ayons attirés les plants vers nous aurait-il arrêter le processus. Ramener la vie dans un corps inerte, serait-ce donc cela le but ? Je n'espère pas, c'est tellement cliché. Mais ça pourrait cadrer avec l'intérêt pour la culture Belad'hienne et leur triste fin. Un hurluberlu tentant de comprendre le processus et de l'améliorer ? 


L'apparition du glyphe sur le bourgeon muté de Némie laisse à supposer une « programmation » du à apparaître à un moment donné de la croissance du végétal. Cela confirmerait la thèse avancée disant que ces plants furent modifiés à la base, le plomb et le mercure trouvant ainsi leur rôle. 

Némie était-elle une plante normale avant ? (Il va falloir que je me penche plus sur son état de végétal et trouver une espèce similaire pour tenter de reproduire le processus.) 


Maintenant l'énigme de la rune et des lettre A. Hagalaz me paraît marquer l'importance des chiffres dans la compréhension de problème posée par les lettres. En effet, il est la personnification du chiffre sacré, la structure fondamentale. En partant de cette supposition qu'avons-nous : 

Le triangle à trois sommets, nous ramenant à la Trinité :

- Vie.
- Mort.
- Renaissance

[size=16px] Les lettres :
A - AA -AAA – AAAA.
1 2 3 4
Si j'additionne ces quatre chiffres, j'obtiens un total de 10. 

La numérologie :
0 chiffre de la divinité, qui engendre la vie.
1 étant le chiffre de l'Esprit , le rejeton divin du 0.
2 symbolise le corps, union du masculin et du féminin.
3 chiffre de la transcendance, le catalyseur.
4 chiffre de la matière matrice, la matière en tant que contenant.  

J'avoue pour le moment n'avoir aucune idée sur comment intégrer cela dans l'équation.