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Valentinois Vendebout.

Publié : 29 nov. 2023, 22:10
par Valentinois
Valentinois Vendebout.

Les feuilles de bronze semblable aux rêves d’enfants,
S’envolaient au vaste eden pour ne jamais revenir,
Et sans un regard pour le passé ni l’avenir,
Se couchaient aux pieds des vivants pour ineffablement,
Mourir…


Age: 38 ans.
Anniversaire: 14 Novembre.
Profession: Vigile Sombre.
Adresse: la maison des Vendebout à Gridania.
Fils de Bartholomée Vendebout Druide de la Cité et Irène Vendebout Menuisière.
A deux frères et une soeur. Jacquemont, Pietrot, et Salomène.

“J’ai foi en la sylve, elle m’offre un terrain de jeu, un temple sacré, une vie pleine. C’est à travers ses branches que je sens la brise sur ma peau, la sève sur mes lèvres et entend la douce berceuse de ses bruissements. Alors je cours, je la protège comme un ours protège sa progéniture et je vis pleinement. Certes je ne peux l’entendre, mais je la sens et cela me suffit”

Valentinois Vendebout n’a connu que la sylve des douze, elle représente tout son monde et sa vie jusqu’à l’instant. Taillé à même le bois de ces épais branchages pleins de mystères, aussi lumineux qu’obscurs, son corps et son esprit ont grandi avec elle. Il a les muscles noueux et solides de ses racines, et la stature sèche et mince de ses joncs qui plient mais refusent de se coucher, empli de la même abnégation et volonté. Son visage de sylvestre aux traits délicats porte les stigmates de ses jeux dangereux par deux cicatrices parallèles traversant son hémiface comme deux flèches perçant le vent jusqu’à en briser toute harmonie et beauté; cette disgrâce est accentuée par ce regard de moineau s’envolant à chaque bruit et cherchant à fuir à toute occasion. D’une peau légèrement halée par le soleil, ses membres longs et habiles manient la lame d’hast ou la hallebarde avec l’aisance d’une araignée jouant de sa toile. Suspendu aux branches d’un arbre centenaire, il n’est pas rare de le voir tel un funambule, danser et faire tourbillonner son arme à huit mètres de hauteur, comme s' il souhaitait se rapprocher du soleil.
Fervent dêvot, il loue Oschon le vagabond et Nophica la mère chaque matin, se levant systématiquement aux aurores pour effectuer ses ablutions et offrandes. Cette ferveur qui tient presque du fanatisme là de ce fait éloigner de sa famille qui cherchent constamment à mesurer sa foi, et bien que le père de Valentinois soit druide, il voit d’un mauvais oeil une telle adoration. La quête de bénédiction d’Oschon et Nophica tourne à l’obsession à tel point qu’ayant pourtant une famille aimante, il eut choisi la forêt de Sombrelinceuil pour être élevé tel une de ses créatures sauvages, s’obligeant à une discipline de corps et d’esprit, et se renfermant petit à petit de la civilisation. Cette discipline plus nécessaire que voulu est en verité un cadenas, la serrure d'une porte qu'il s'efforce de laisser fermer mais qui pourtant nourris la pousse d'un monstre, le gout terrible de la violence, l'ivresse de la brutalité. Peu loquace, introverti, haptophobe, maladroit en mots et paroles mais obstiné, fidèle, protecteur et honorable. Il a trouvé parmi les vigiles sombres des frères et sa place en ce monde. Hélas face à des menaces qui se multiplient plus vite que ne fleurissent les bourgeons, son mince équilibre bascule doucement jour après jour, et même la neige la plus pure ne saurait voiler la souillure qui veille en dessous.