Dans son petit appartement elle tourne en rond, ou plutôt n'ayant pas vraiment la place pour, elle fait des allers et des retours entre la cuisine et le coin bureau, ne cessant de jeter des coups d’œil impatient sur l'horloge et ses aiguilles, dont l'avancée inéluctable fait frémir son ire.
« - Mais que font-ils » s'écrie t-elle mécontente. Quand finalement, alors que la moutarde montait à son fort mignon nez, la clochette de l'entrée retentit. L'empressement aidant, c'est d'un coup brusque qu'elle ouvrit, faisant valser la porte en bois contre le mur, prête à crier sa colère, elle ne put qu'offrir sa stupeur face à l'imposant paquet collé à hauteur de son visage par le livreur.
« Qu...qu'est ce que cette monstruosité!! » bégaie-t-elle.
« Vot'e commande ma petite dame » répond aimablement le commis. « Un beau morceau de viande de jeune dodo pour vingt personnes. !! z'allez vous régaler, m'dame ! L'est de première fraîcheur. »
« Deux personnes !! » hurle t-elle, beuglant tel un karakul rageur. « Pas vingt mais deux personnes »
« C'est pas ce qui est écrit sur le bon, m'dame. 'fin le voulez ou pas ? Sinon d'autres n'ont pas eu vot'e chance, et seront content de récupérer vot'e livraison. »
« Non, je le prends » rétorque t-elle d'un ton hargneux après une brève hésitation, attrapant le paquet à deux mains et ployant sous son poids conséquent.
« Vot'e note, m'dame » ajoute le miqo'te, glissant un papier entre ses doigts crispés. « J'attends ici, j'bouge pas. »
D'une démarche titubante, tant la taille du bestiau la déstabilise, elle retourne vers sa minuscule cuisine, déposant assez maladroitement sa charge sur la table qui grince douloureusement sous la masse. Elle manque de s'étrangler en lisant le prix mais ne pouvant refuser de payer, elle vide les derniers gils de sa bourse dans la main tendue.
« M'ci m'dame, joyeuse fêtes des étoiles ! »
« C'est ça on lui dira » bougonne t-elle, claquant la porte.
La gastronomique réalité des fêtes.
« - Mais que font-ils » s'écrie t-elle mécontente. Quand finalement, alors que la moutarde montait à son fort mignon nez, la clochette de l'entrée retentit. L'empressement aidant, c'est d'un coup brusque qu'elle ouvrit, faisant valser la porte en bois contre le mur, prête à crier sa colère, elle ne put qu'offrir sa stupeur face à l'imposant paquet collé à hauteur de son visage par le livreur.
« Qu...qu'est ce que cette monstruosité!! » bégaie-t-elle.
« Vot'e commande ma petite dame » répond aimablement le commis. « Un beau morceau de viande de jeune dodo pour vingt personnes. !! z'allez vous régaler, m'dame ! L'est de première fraîcheur. »
« Deux personnes !! » hurle t-elle, beuglant tel un karakul rageur. « Pas vingt mais deux personnes »
« C'est pas ce qui est écrit sur le bon, m'dame. 'fin le voulez ou pas ? Sinon d'autres n'ont pas eu vot'e chance, et seront content de récupérer vot'e livraison. »
« Non, je le prends » rétorque t-elle d'un ton hargneux après une brève hésitation, attrapant le paquet à deux mains et ployant sous son poids conséquent.
« Vot'e note, m'dame » ajoute le miqo'te, glissant un papier entre ses doigts crispés. « J'attends ici, j'bouge pas. »
D'une démarche titubante, tant la taille du bestiau la déstabilise, elle retourne vers sa minuscule cuisine, déposant assez maladroitement sa charge sur la table qui grince douloureusement sous la masse. Elle manque de s'étrangler en lisant le prix mais ne pouvant refuser de payer, elle vide les derniers gils de sa bourse dans la main tendue.
« M'ci m'dame, joyeuse fêtes des étoiles ! »
« C'est ça on lui dira » bougonne t-elle, claquant la porte.
** il va me falloir plus de farce, et des heures de cuisson avant que cette énorme volaille ne soit à point. **
Soupirant déjà épuisée avant d'avoir commencé, elle s'attelle à la tâche préparant le plat si célèbre des agapes de fin d'année : Le dodo de la fête des étoiles.La gastronomique réalité des fêtes.