Rapport V : Étude du glyphe découvert précédemment.
Descriptif de la structure :
Une rune placée hors du motif principal, ensuite un grand cercle qui englobe un carré, dans lequel se trouve un autre cercle qui s'enroule sur un triangle équilatéral, dont les deux segments se faisant face sont couverts de trois runes chacun, les sommets sont annotés de la lettre « a » : Un sur le sommet du haut, deux sur celui à gauche, trois sur le droit. Enfin un dernier cercle entrelacé avec le triangle, dont le centre est celui du motif en général, il est marqué par quatre « a » ainsi que d'une croix lié au sommet par un trait.
Les runes :
- La rune extérieure :

Hagalaz : la puissance des chiffres, incarne le nombre sacré. Aussi bien source de changement positif que négatif.
- Les runes sur le segment de gauche :

Gebo : interaction entre deux forces, point de rencontre entre deux énergies différentes.

Thurisaz : union des forces contraires en vue d'une confrontation.

Fehu : le feu incontrôlable, l'énergie primordiale à l'état brut.
- Les runes sur le segment de droite :[/size]

Kenaz : le contrôle, la puissance dominée, le feu domestiqué.

Laguz : la croissance, l'évolution, le changement.

Uruz : le réceptacle qui accomplit le processus créateur.
Expérimentations et observations :
Après diverses expériences effectuées par mes soins et sans utiliser des boutures de Némie, j'ai découvert que le glyphe fonctionnait sur d'autres supports, cela m'a permis de comprendre son utilité première, car il semble agir en deux phases, l'une qui me reste encore inconnue.
Le cercle central est le noyau qui emmagasine l’Éther collecté à l'état élémentaire, le triangle permet d'équilibrer la puissance, d'empêcher l'implosion, il sert à contrôler le flux incessant. Les runes, dont il est nanti, servent de catalyseur produisant un changement, modifiant l'éther. Le second cercle est justement celui où se produit cette évolution, donnant mouvement et forme à l'énergie. Le carré renvoie l’énergie dans la matière afin de l'alimenter et de poursuivre l’œuvre. Le dernier cercle entrave le tout, empêchant la magie de s'étioler et permettant à la structure de fonctionner en circuit clos.
Ainsi, la première utilité du glyphe permet au porteur, de garder la puissance sans cesse engrangée sans imploser, tout en modifiant les effets, lui rendant de la force le cas échéant, lui garantissant de l'énergie à tout moment.
Il est pourtant évident que son emploi va bien au delà, car lors de mes tests certains éléments sont restés passif, tandis que les autres prenaient « vie » lorsque les étapes menant à leur activation s'enclenchaient.
De ce fait la rune principale Hagalaz et les lettres n'ont point encore dévoilé leur aboutissement dans les projets de ceux ayant créés cet ouvrage.